LE MOT DU PRÉSIDENT

Il y a des expressions que l'on utilise régulièrement dans la vie courante de manière anodine, «il faut le voir pour le croire», «il faut le vivre pour le comprendre», «le ciel m'est tombé sur la tête», et un jour on comprend mieux leur sens.

Ce jour où nous avons appris que nous ne pouvions pas avoir d'enfant...sans raisons et sans explications. C'est à ce moment là qu'on prend conscience que notre vie ne sera plus jamais la même.

D'abord l'incompréhension, l'injustice, la souffrance, la tristesse puis la réflexion, décision et enfin, comme une évidence l'adoption...l'espoir. Attente, désillusions et bureaucratie...tous ces mots résument notre vie pendant les 4 ans de notre parcours, notre «grossesse à risque» pour devenir parents.

Mais un jour...où l'on ne s'y attend pas...une voix nous annonce «votre fils Hugo vous attend» et là, tout se bouscule...notre attente, nos difficultés, deviennent joie, bonheur et impatience.

Et enfin le moment arrive...un enfant, notre enfant, notre fils Hugo est là...première heure passée ensemble c'est du bonheur, des regards, de la découverte, des sensations et de l'amour pour une vie.

Vous l'avez attendu, voulu, désiré, cherché, embrassé, pris dans vos bras...et aimé.

Parallèlement à cette joie, je découvre le regard des autres enfants en quête d'amour, d'une famille.

A cet instant vous êtes pris par un étrange mélange de sentiments : la joie, la tristesse, puis la colère.

Mais, nous n'en resterons pas là, et comme une évidence nous avons créé LES COPAINS D'HUGO avec l'aide de nos amis et famille.

LES COPAINS D'HUGO se veut à l'image de ses fondateurs, composée de personnes de différents horizons et du monde luso-descendants. Notre force et notre détermination, nous avons décidé de les mettre au service des enfants du Portugal.
Aujourd'hui, je peux affirmer que les liens du coeur sont aussi forts que les liens du sang.

Merci à vous et à votre soutien.

David Cardoso